Jalhay : l’Essentiel du Conseil Communal du 27.11.2017 selon le groupe « Oser »

 

Prenons de la hauteur !

Nous pensons qu’un conseiller communal peut aussi s’intéresser à toute politique extérieure à la commune et à l’organisation de certains de ses services.

 

  1. A l’ordre du jour, plusieurs votes concernant les intercommunales :

OSER a choisi de les mettre au coeur du débat avec deux propositions :

– que les décisions et débats des AG ou des CA, desquels un ou des mandataires communaux sont membres, soient expliqués au conseil communal une fois par an.

– que nos représentants communaux demandent  que l’on puisse voter sur le contenu dûment expliqué  de l’odj et non plus sur son énoncé. C’est notamment pour cette raison que des intercommunales sont devenues incontrôlables.

De plus, nous avons appris que certains conseillers ne se rendaient pas à ces Assemblées Générales. Pourquoi y aller si le conseil communal a voté en faveur des points à l’ordre du jour ?

Par l’obligation quand on est élu de s’informer, informer et contrôler.

Dès lors, OSER a invité une nouvelle fois chaque conseiller communal à prendre de la hauteur : le travail de ces intercommunales concerne la commune au plus haut point (Intradel, Aide, Aqualis, Ecetia, Néomansio, etc…) il faut Oser y prendre la parole.

Le Conseil communal pourrait aussi ne pas voter l’approbation de ces odj et permettre à chacun d’y voter selon sa compréhension des questions.

Notre intervention est restée sans réponse  ou marquée d’une réponse empreinte de fatalité. Pourtant, même minoritaire, même si la thématique peut dépasser (en partie) les prérogatives communales il est toujours important d’OSER s’exprimer.C’est ce que nous avons fait une nouvelle fois.

 

  1. Autre question au Bourgmestre : l’emploi des services de la police locale au niveau de l’action « Seniorfocus » (passage de porte en porte chez toutes les personnes de + de 65 ans, remise de documents et d’un kit,…). Ces services ne pouvaient-ils pas être pris en charge par d’autres associations ou organismes publiques plus adaptés et  s’adresser prioritairement aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer? Notre question est restée sans réponse. Si ce n’est que notre bourgmestre nous a invité à assister (silencieusement, bien sûr) au Conseil de la zone de police.

 

Le conseiller OSER n’est  membre d’aucune assemblée générale d’intercommunales et n’est pas membre non plus du Conseil de la zone de police.

C’est bien regrettable: si la participation à ces lieux de décision est négligée par certains, nous sommes candidats à les remplacer.

Les mauvaises langues prêteront à nos interventions d’être empreintes de frustration?

Bien entendu, nous sommes frustrés de ne pas avoir la possibilité de porter nos questions et nos avis  dans ces différends lieux. Les choses étant ce qu’elles sont,  nous souhaitons simplement davantage de transparence et d’implication de notre commune dans la vie de notre région, de notre pays.

Claude Collard, conseiller communal « Oser »